Crédits
Conception : Alexis Forestier et Charlotte Ranson en collaboration avec André Robillard
Mise en scène, scénographies et musiques originales : Alexis Forestier
Dispositif sonore et musical : Antonin Rayon
Lumières et régie plateau: Emma Juliard
Avec : Alexis Forestier, Emma Juliard, Charlotte Ranson, Antonin Rayon, André Robillard et Laure Couturier
Matériaux : Poèmes de Paul Celan et de Paul Klee
Textes de : Fernand Deligny et de Karl Brendel
Pièces musicales de : Bertolt Brecht / Hans Eisler
On pourrait même se demander si l’art c’est pas puissant. […]
C’est le machin d’artiste de l’art qui a fait disparaître la misère.
Détruire la misère c’est pas rien. C’te sacrée misère…
André Robillard
Invité par Charlotte Ranson et Alexis Forestier, André Robillard « l’artiste peintre de la collection d’art brut de Lausane », révélé par Dubuffet, donne le ton et le titre à Tuer la Misère.
Un plateau jalonné de grands dessins, de fusils faits de matériaux de récupération et d’oiseaux en cage… un paysage habité par la présence de Robillard, « bricolant », vocalisant, racontant… Les endimanchés orchestrent à vue. Dans ce théâtre de contre-attaque et d’arrières-monde, où se côtoient l’individu et l’histoire, les ramifications musicales et poétiques sont les rouages d’une machine de guerre, où la force de résistance de Robilllard se contamine joyeusement.
« L’univers musical d’André Robillard est en relation directe, immédiate avec ce que furent Les Endimanchés à leurs débuts, – vociférations et percussions sauvages, attrait pour les musiques traditionnelles et tendance prononcée à les malmener.
En dehors des moments de percussions et d’improvisations vocales d’André ce sont essentiellement les poèmes de Paul Celan et de Paul Klee qui ont été mis en musique ; ils côtoient des pièces musicales de Eisler et Brecht, un texte de Fernand Deligny et quelques résidus de Lieder de Schubert. »
Alexis Forestier