Paysage et figures aliénées

(du théâtre) Nous sommes restés sur le seuil refusant le modèle du drame le modèle de l’enchaînement logique, de la chaîne signifiante ; nous avons frayé des territoires (voisins) les avons peuplés de figures incertaines, vacillantes, aliénées, prêtes à sombrer, ne les avons pas retenues les avons suivies, observées, accompagnées dans leur chute. Au gré de ces glissements l’écriture, la représentation se sont également affaissés entraînant avec eux les éléments et les outils du théâtre ; la temporalité, le mouvement se sont figés ont piétiné, déraillé, des emballements se sont produit incontrôlables, nous n’avons pu interrompre le ressassement à l’œuvre, le temps devenu circulaire. Nous avons gravité autour (du) des textes les avons repoussés réduits détournés malmenés détruits mais n’avons pu nous en débarrasser.

Une part du langage s’est délabrée, ce délabrement s’est inscrit sur le corps ; nous avons cherché l’expression d’un dire qui ne passe pas nécessairement par la parole et puise maintenir cet écart, cette coupure (spaltung) entre le corps et la parole. la représentation s’est logée dans cet espace interstitiel, est devenue le lieu de cette coupure a ouvert une scène (pour) où ce corps séparé était possible.

Pour la présence de ce corps séparé pour sa possible reconstruction (apparition)….