Guidés par notre propre confusion (la confusion du réel) nous cherchons (avons cherché) ce que peut être (ce que pouvait être) le devenir-fou de la représentation, mouvement par lequel tout se confond et se désolidarise, trouble de l’émergence, lieu de la dissonance et du dérèglement ; obstination à scruter l’ébranlement du réel par lequel se produit la faille d’une ouverture au monde.
Guidés par notre propre inquiétude, nous (cherchons) avons cherché (ce que peut être) ce que pouvait être le devenir-mélancolique de la représentation, lieu du désœuvrement (présent sans épaisseur) où la perspective dramaturgique se détourne de son objet , n’entre en relation avec celui-ci que sur le mode de la carence ou de la négation. L’indécision, l’errance, le flottement témoignent de la permanence du lien qui les unit. Le dévoilement de cette inaccessibilité devient l’espace de la représentation.
Conduits par ces ressassements nous (avons cherché) cherchons (ce que peut être) ce que pouvait être le devenir-circulaire de la représentation, temps qui fait retour sur lui-même, absence de progression dramaturgique, refus de la linéarité narrative au profit de l’apparition de structures répétitives, de systèmes de variations des composantes de la représentation, de transformation continuelle ou de mutation imperceptible des signes qui la traversent.