Claire
de René Char

Générique et distribution – 2007

Mise en scène, scénographie
Alexis Forestier

Lumière, régie générale
Denis Gobin

Musique
Alexis Forestier, Antonin Rayon
Environnement sonore
Antonin Rayon
Élements sonores
Manuel Coursin, Antoine Lengo

Projections
Cécile Saint-Paul

Avec :
Jean Chaize :
le chercheur de champignons, Monsieur, le notaire
Brigitte Cuvelier :
Madame, la mère, premier compagnon
Bruno Forget :
l'ouvrier, l'aîné des garçons, le chargé de missions,
le poète, le visiteur
Alain Gintzburger :
le contremaître, le père, le chef d'opérations, le vieil homme
Antonin Rayon :
un ouvrier, le jeune homme, le garçonnet, deuxième compagnon
Cécile Saint-Paul :
Claire, l'ouvrière, la jeune fille, La Rencontrée

coproduction : Festival d’Avignon, compagnie les endimanchés, Halle aux grains - Scène nationale de Blois, avec le soutien du Théâtre de Cavaillon - Scène nationale
délégation de production : Théâtre les Bernardines - Marseille

la compagnie les endimanchés est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Ile-de-France

Dates

Festival d’Avignon 2007

MÉRINDOL, Salle des fêtes - le 7 à 15 h et le 8 à 17h30 et 21h30
CHÂTEAUNEUF-DE-GADAGNE, Salle de l’arbousière - le 10 à 21h30 et le 11 à 17h30 et 21h30
SAULT, Salle polyvalente - le 14 à 15h
Rond-point de la Barthelasse - le 16 juillet à 22 h
TAVEL, Salle des fêtes - le 19 à 21h30 et le 20 à 21h30
OPPÈDE, Nouvelle salle - le 23 à 21h30 et le 24 à 17h30 et à 21h30
AVIGNON, Salle Benoît-XII - le 26 à 18 h et le 27 à 18 h

Théâtre de Draguinguan – le 25 janvier 2008

La Halle aux grains, Blois – les 27 et 28 janvier 2008

Théâtre Paris-Villette – du 5 au 31 mai 2008

Création dans le cadre d'une résidence à L'Espace des Arts de Chalon-sur-Saône (janvier 1995), Salle Benoît XII à Avignon (déc 1995) , Théâtre l'échangeur Bagnolet (juillet 1996).

Claire de René Char - Retour amont - historique d’un projet et de sa reprise…

Retour amont ne signifie pas retour aux sources. Il s'en faut. Mais saillie, revif, retour aux aliments non différés de la source, et à son œil, amont, c'est-à-dire au pire lieu déshérité qui soit.

A sa création en 1995, la pièce Claire de René Char est précédée de Chaînes de Henri Michaux pour former le diptyque Chaînes et Claire dont quelques représentations ont lieu à L’espace des arts de Chalon sur Saône. L’intention était alors de « réaliser un ensemble organique à partir de l'axe central qui apparaissait en filigrane à la lecture de l'une et l'autre des deux pièces : L‘expérience intérieure de transformation et d'élargissement du champ de conscience de l'individu, le combat livré par l’écriture poétique aux logiques d'aliénation. » !

Claire est ensuite séparée de la pièce Chaînes pour être jouée seule, salle Benoît XII à Avignon en 1995 puis au Théâtre L’Échangeur en juillet 1996 ; première collaboration de la compagnie avec la scène de Bagnolet ; cette complicité avec L’Échangeur a sans doute été l’une des plus importantes pour la compagnie ; une dizaine de spectacles y ont été joués depuis.

L’esthétique théâtrale envisagée dans Claire en 1995 accentue encore le minimalisme schématique évoqué à propos de Chaînes de Henri Michaux ; Cette expérience théâtrale, à la recherche d’une forme de vérité ou de rationalité non psychologisante tente un réalisme cru, au plus près d’une certaine « austérité bressonienne ». Elle est influencée à la fois par les écrits de Bernard Dort, par une lecture orientée de « la propédeutique du réel » : la volonté d’une étrangéisation permanente, à distance de toute incarnation du texte. Elle est également inspirée par le séminaire sur le neutre de Roland Barthes et la recherche d’une neutralité de jeu comme puissance d’évocation. Les images, scénographiques, (de grands panneaux blancs roulants) permettent de schématiser et différencier la volumétrie de chacun des tableaux, le son lui-même façonne un paysage fait d’une successions de continuums sonores principalement composés de variations et d’enregistrements de bruits naturels de rivière tels qu’il est indiqué dans les différents tableaux (« Souffle de la rivière proche qui coule à flots précipités » , « Derrière le rideau la rivière coule pâteuse», « Musique d’eau nocturne» , etc.. ). Le déplacement des châssis roulants se fait à vue, très lentement, par les comédiens qui ne sont pour ainsi dire pas visibles lorsqu’ils les manipulent.

La création sonore est à nouveau conduite par Antoine Lengo et Manuel Coursin sous le nom de Kolatch. La création lumière est de Vincent Paoli.

L’équipe de Claire en 1995 est la suivante : Cécile Saint-Paul, Pascale Paoli, remplacée ensuite par Elisabeth Gilly, Bruno Forget, Pierre Gerbaux, Laurent Jacquet, et Philippe Pascal.

Douze ans après cette création, passée pour ainsi dire inaperçue, le festival d’Avignon, aux prises avec le centenaire de la naissance de René Char, sous l’impulsion de V. Baudriller et H. Archambault, en lien avec le Théâtre de Cavaillon, nous propose de nous pencher à nouveau sur l’écriture de René Char et d’inscrire un projet « de forme légère » qui circulera de village en village, autour d’Avignon d’abord puis Salle Benoît XII. Nous décidons alors de jouer « contre l’hostilité contemporaine, La carte de Claire » et de revisiter cette écriture ; c’est ainsi que nous jouerons quinze fois tout au long du festival dans 7 lieux différents qu’il faudra équiper techniquement à chaque fois pour accueillir une scénographie finalement assez conséquente. …

Durant cette nouvelle création, nous sommes alors confrontés à ce paradoxe qui consiste à vouloir transformer ou briser ce que nous avons vu émerger comme matériau et surtout comme théâtralité première lors de la création en 1995 tout en essayant de sauver une part de la mémoire qui nous lie aux images scéniques et à une certaine forme de matérialité brute éprouvée à l’origine du projet. Outre cette difficulté à trancher entre ces deux hypothèses esthétiques, le projet scénographique se révèle fort complexe à déplacer d’un lieu à l’autre ; le principe de châssis roulants est maintenu mais il se déploie dans une boîte blanche de dix mètres sur dix mètres recomposée de lieux en lieux grâce à une structure en pont triangulé… un piano demi-queue, de même qu'un ampli Bassman et une cabine Leslie 1 font également partie du voyage, ce qui facilite encore la tâche !

La musique absente de la création originale vient s’insinuer dans les plis de la pièce - quand elle ne structure pas son propre débordement - et se construit dans une étroite relation avec le musicien Antonin Rayon, fort présent et actif dans la compagnie de 2005 à 2013. Des motifs pour Piano sont composés (prologue de Claire) des moments d’improvisation ponctuent également la représentation (Piano préparé, piano jouet, soubresauts de guitare)

Antonin Rayon se ressaisit également des éléments sonores originaux (bruits de rivière) pour les traiter et les intégrer à une nouvelle composition musicale…

Cette création permet également une joyeuse collaboration avec Brigitte Cuvelier et Jean Chaize, tous deux danseurs et acteurs de La Volksbühne à Berlin, de même qu’avec Alain Gintzburger, metteur en scène et comédien, ami fidèle et spectateur assidu de la compagnie.

L’équipe de Claire en 2007 est la suivante : Cécile Saint-Paul, Brigitte Cuvelier, Jean Chaize, Bruno Forget, Alain Gintzburger et Antonin Rayon.

La création lumière, la régie générale de même que toute une partie de la logistique liée à ce projet nomade est assurée par Denis Gobin.

1 A propos de l'ampli Bassman et la cabine Leslie sur le plateau dans la deuxième version de Claire ; outre les problèmes de transport, ces appareils marquent contrairement au piano une irruption technologique dans la scénographie constituée par ailleurs essentiellement de fer, de drap, de papier, de bois flotté. Si l'on excepte la présence, non thématisée des micros H.F. ils sont effectivement les seuls dispositifs visibles d'une modernité technologique postérieure au texte mis en scène et extérieure à l'univers qu'il évoque. (…) si on peut dire que certains moments sonores très filigranes viennent s'insinuer dans les plis de la pièce, on peut aussi parler à d'autres moments de déferlement sonore venant déstabiliser toute autre perception et notamment celle de la musicalité du texte lui-même. Jean Chaize

La carte de CLAIRE

Paysage théâtral de René Char.1

En 1948, René Char, peu familier de l’écriture théâtrale choisit une forme dramatique pour évoquer la relation trouble, contrariée par les tourments de l’Histoire, entre sa recherche poétique et l’injonction du politique. Il y fait explicitement référence à l’expérience qui fût la sienne durant la seconde guerre mondiale ; son engagement dans la résistance et la dialectique qui en résulte deviennent les principaux axes d’une dramaturgie qui se compose peu à peu à travers les méandres de fragments de réalité multiples.

Claire qui est la fois la rivière et la jeune fille, traverse un paysage au relief changeant, aux situations non toujours reliées les unes aux autres; elle est aussi la rencontrée, celle qui vient au devant du poète, de telle sorte qu’ils puissent tous deux se remettre en, mouvement et entrer à nouveau dans l’ouvert du monde au lieu même où celui-ci s’était mis à vaciller.

L'aube, chaque jour, nous éveille avec une question insignifiante qui sonne parfois comme une boutade lugubre. Ainsi ce matin : "Trouveras-tu aujourd'hui quelqu'un à qui parler, aux côtés de qui te rafraîchir?" Le monde contemporain nous a déjà retiré le dialogue, la liberté et l'espérance, les jeux et le bonheur; il s'apprête à descendre au centre même de notre vie pour éteindre le dernier foyer, celui de la Rencontre... Ici il va falloir triompher ou mourir, se faire casser la tête ou garder sa fierté.

Nous jouons contre l'hostilité contemporaine la carte de CLAIRE. Et si nous la perdons, nous jouerons encore la carte de CLAIRE. Nos atouts sont perpétuels, comme l'orage et comme le baiser, comme les fontaines et les blessures qu'on y lave.

(René Char, Bandeaux de Claire, 1949)

Nous regardions couler devant nous l'eau grandissante.(…) 2

Claire appartient aux figures de la vocation poétique, associées dans l’œuvre de René Char au jaillissement de la rivière, à son caractère irrépressible.

Nous dévoilant peu à peu l’arrière-pays du poète, la pièce est une invitation à suivre cette rivière qui nous est racontée et qui est faite de beaucoup de Claires. L’écriture de Char conduit abruptement vers cette possibilité de partage intime et indicible qu’offre la représentation théâtrale. La figure de Claire, à l’instant de son apparition, se propose d’incarner cet échange vivant en invitant le spectateur à se sentir au plus près de ses traversées, à  reconsidérer « à travers ses yeux des moments auxquels <il> aurait lui-même participé ou contre le sens desquels <il> se serait violemment dressé » 3. Elle porte un regard mouvant sur les situations qui la contiennent ou ne font que la nommer... il arrive également qu’elle s’absente ou soit tenue à l’écart, navigant ainsi à travers les événements les plus tragiques et les plus radieux, de l'aube au crépuscule, depuis la source jusqu'à son embouchure.

L'effusion matinale - d'où surgissent turbulence et lumière - est le climat physique et métaphorique du premier tableau, celui où les choses et les êtres se découvrent les uns aux autres; Claire se révèle aux éléments qui l'ont fait naître, dévoile son existence aux spectateurs en même temps qu'elle surprend la leur.

A cette éclosion succède une suite de tableaux, comme autant de fragments d’existence, brièvement investis par la figure de Claire, se révélant multiple et une, épousant avec fluidité ou en de furtifs décrochements ce mouvement dramaturgique discontinu ; « jeune fille irréductible à ces circonstances et à ces milieux vouée à des noces infinies, que symbolise l’immensité limpide et limoneuse d’un fleuve.» 4 C'est à sa fugacité que le spectateur est confronté, à son pouvoir d'élasticité, à ses sursauts de liberté. Il est invité en l'accompagnant, au fil des situations, à éprouver son devenir poétique, à « sentir ce déchirement ou cette félicité qui ne sont supportables que dans les rêves » 5.

Cette part jamais fixée, en nous sommeillante, d'où jaillira DEMAIN LE MULTIPLE.(…) 6

D'une part se forme une présence poétique dont nous éprouvons l’exigence et les potentialités, que le monde extérieur néanmoins cherche à réduire pour entraver notre subjectivité ; d'autre part se manifeste l'avancée plus impérieuse, et à la fois plus équivoque d'un positionnement envers le monde, de ce qui devra être conduit jusqu'à l'action.

Claire traverse les climats de la terreur, où se mêlent l'hostilité, l'aliénation sociale, l'incompatibilité entre les êtres ; elle y rencontre dans la douleur des êtres « voués à l'entrain de l'obéissance »7. Elle conduit également le temps de la représentation parallèlement à l'avancée de deux hommes dont la présence – évoquant l'auteur, « sa multiplicité interne, ses alternances » 8- désigne son rapport à l'Histoire, aux contingences sociales et politiques.

L’avancée de ces deux figures - le chef d'opérations d'un réseau de Résistance et le poète, ex-chargé de missions - introduit une progression dialectique, devient le véhicule de la pensée et de la mémoire de René Char sur le climat des années de guerre. Les deux hommes, liés dans la pièce par leur destin, deviennent deux facettes d'un même corps en mouvement, et leur commune avancée un cheminement dont nous suivons les détours et les contradictions. Cette dynamique nous met en présence du poète dans son impersonnalité, poncé de cette part trop individuelle en nous, au profit de l'être multiple.

Lumière pourrissante, l’obscurité ne serait pas la pire condition.9

L'entre-deux guerres tient le poète enserré dans un climat politique qui lui fait pressentir les troubles à venir. « Un tournant va surgir, prompt comme une fumée » 10 et le moment de l'action sera venu.; la réalité ayant basculé dans l'obscurité, il faut être du bond, et s'en tenir à la clarté de la lampe aperçue – « L'unique condition pour ne pas battre en interminable retraite était d'entrer dans le cercle de la bougie, de s'y tenir en ne cédant pas à la tentation de remplacer les ténèbres par le jour et leur éclair nourri par un terme inconstant. » 11 - puis maintenir en avant de soi cette flamme qui devient désir et espérance. « Nous n’appartenons à personne sinon au point d’or de cette lampe inconnue de nous, inaccessible à nous qui tient éveillés le courage et le silence. » 12

L'épisode central de Claire montre le choix irréversible qu'implique la résistance à la France vichyste; il montre, dans l'affrontement avec l'invivable des années de guerre, la nécessité de s'opposer au « système d'hypocrisie, de délation et d'oppression mis en place par le régime » 13, le refus de l'équivoque.

Dans ce climat, le poète dont la tâche consiste à distinguer le possible diurne du possible prohibé doit affronter des questions où le doute et l'ubiquité ne peuvent subsister, où pluralité et profondeur s'évanouissent en une sensation indicible. Toutefois s’il y a eu coïncidence avec une vérité passagère, la conscience du poète est mise à rude épreuve au sortir de la guerre et seuls à nouveau la révolte et la ramification de l'auteur des "Feuillets d’Hypnos" parviendront à l'extraire des ténèbres de l’occasion où il se tient, permettront à ses voix plurielles qu'elles se donnent mutuellement compensation.

Au-delà des armistices, nulle satisfaction pour René Char, nul bénéfice, nulle chosification en concept politique de cette époque forcenée. De même qu'il paraît revenir à une humilité fragile, on voit dans les derniers tableaux de Claire le poète se « reconduire jusqu'au principe du comportement le plus indigent »14 : le côtoiement du pire a laissé sur lui les traces d'une meurtrissure qui le rive aux ténèbres, l'immobilise dans un espace dévoré par la mémoire.

Claire cette fois, celle qui vient à la rencontre - le pouvoir d'évidence du hasard -, fait irruption dans cette région où se tient le poète et provoque en sa conscience un conflit, un jeu de forces contradictoires qui le ramèneront à la vie.

La grande alliée de la mort, celle où elle dissimule le mieux ses moucherons : la mémoire.15

L'appropriation immédiate de l'Histoire par les familles politiques à la libération, la construction de mémoires-propriétés, constituent les symptômes premiers du syndrome engendré par les années d'occupation . En refusant de prolonger un climat exceptionnel, René Char met en cause le statut d'une mémoire pernicieuse et de sa revendication. Le jugement sur un épisode historico-politique ne peut être qu'immanent au contexte particulier ; la vérité n'est pas une chose stable, elle ne peut être conservée ; une réalité nouvelle déjà appelle une autre vérité. L'usage critique que René Char fait de sa propre mémoire traduit cette conquête sans cesse renouvelée en avant de soi. Que l'épice d'un passé récent - sur lequel il pourrait prétendre avoir des lumières spécifiques - ne soit bientôt plus qu'une matière sans propriété, il en accepte l'augure et le dénuement.

Conquête et conservation indéfinie de cette conquête en avant de nous
qui murmure notre naufrage, déroute notre déception.16

Seuls le pessimisme et la connaissance du désastre qui nous devance maintient notre conscience en éveil. Seuls nous maintiennent en vie l'inquiétude, l'inclémence envers le monde et le côtoiement de la nuit. René Char appartient à ce monde de l'obscurité propice au surgissement de la lumière, à la rencontre de la beauté. De même que son oeuvre repose sur de tels fondements, les comportements du poète ne trouveront de sens et de légitimité que loin devant eux, « sur un rivage où <celui-ci> n'était attendu que beaucoup plus tard(...) »17

« Quel étrange sentiment que celui de se pencher sur une époque révolue, comme engloutie de tout son poids de diamant, alors que nous ne touchons pas encore à la fin du jour dont elle fût le matin ». 18

 

1 Texte paru dans la Revue Alternatives théâtrales en juillet 2007 et quelque peu retouché depuis.
2 René Char, Les premiers instants, La Fontaine narrative, FUREUR ET MYSTÈRE.
3 René Char, Claire.
4 Georges Bataille, L’œuvre théâtrale de René Char, Revue Critique n° ?
5 René Char, Claire.
6 René Char, Transir, La paroi et la prairie, LA PAROLE EN ARCHIPEL.
7 René Char, Tous partis, FENÊTRES DORMANTES ET PORTE SUR LE TOIT.
8 Paul Veyne, René Char en ses poèmes.
9 René Char, Les Apparitions dédaignées, Le chien de cœur, LE NU PERDU.
10 René Char,
11 René Char, Sur un même axe, dans la pluie giboyeuse, LE NU PERDU.
12 René Char, Feuillets d’Hypnos, FUREUR ET MYSTÈRE.
13 Georges-Louis Roux, René Char, hôte de Céreste
14 René Char, Feuillets d’Hypnos, FUREUR ET MYSTÈRE.
15 René Char, L’âge cassant, RECHERCHE DE LA BASE ET DU SOMMET.
16 René Char, Rougeur des matinaux, LES MATINAUX.
17 René Char, Moulin premier, LE MARTEAU SANS MAÎTRE.
18 René Char,La liberté passe en trombe, Pauvreté et privilège, RECHERCHE DE LA BASE ET DU SOMMET.